La récente crise gazière en Europe a mis en lumière la nature problématique des monopoles. Si la plupart des entreprises s’enrichissent lorsqu’elles vendent davantage, les monopoles qui vendent les biens nécessaires peuvent s’enrichir en vendant moins. La Russie et l’OPEP en sont conscientes et leurs actions visant à réduire les flux de gaz et à augmenter les prix en sont la preuve.
La crise du gaz est principalement un problème européen, car les prix du gaz aux États-Unis sont dix fois moins chers qu’en Europe, ce qui crée une concurrence déloyale pour l’industrie européenne. Ce problème appelle des solutions urgentes, et je souhaiterais proposer quelques suggestions.
Tout d’abord, nous devons investir dans notre réseau gazier, qui a coûté des trillions pour construire et transporter cinq fois plus d’énergie que le filet électrique. Bien que l’hydrogène soit une alternative prometteuse, il n’est pas encore compatible avec notre réseau gazier et doit être converti en gaz plus approprié. Les universités et les centres de recherche en Europe devraient se concentrer sur le développement d’un tel gaz. En outre, nous devons accélérer la production de biogaz et la rendre compatible avec notre réseau gazier.
Deuxièmement, les gisements de gaz en mer du Nord peuvent nous aider dans les années à venir, mais nous devons produire davantage en Europe pour maintenir notre euro fort afin que nous puissions nous permettre d’importer des produits essentiels. Nous ne pouvons pas nous permettre de dire au revoir l’énergie nucléaire, mais nous devons nous concentrer sur la maintenance et l’innovation afin de réduire les risques pour la sécurité.
Troisièmement, nous avons besoin d’une participation accrue de l’État à l’énergie pour défendre nos intérêts stratégiques. L’énergie présente des aspects monopolistiques, ce qui rend difficile sa régulation efficace par un marché libre.
Enfin, nous avons besoin d’un plus grand secret sur les tactiques pour faire face aux réductions d’énergie de la Russie. Les plans pourraient être sabotés et l’ouverture n’est pas toujours possible en cas de guerre. J’invite chacun à participer à la discussion et à partager ses opinions et ses idées sur cette question urgente.
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